Depuis 1954, le lieu privilégié des vacances d’Eliane Larus était Les Sables d’Olonne jusqu’à l’adolescence.
En 2024, elle est revenue au Sables et a rencontré Antoine Martineau, galerie GAZ (General Art Zone) qui lui a proposé un projet d’exposition. Cette exposition permettra de suivre un parcours diversifié, tant par le format des œuvres que par les matériaux utilisés : bois, toile, papier, bronze, tôles peintes découvertes aux Sables d’Olonne.
Le support privilégié d’Eliane Larus reste le bois, qu’elle utilise aussi bien pour ses peintures que pour ses sculptures polychromes.
Son œuvre est protéiforme ; une humanité fragile s’y révèle, à la fois touchante et cocasse, mais grave également, puisqu’il y est souvent question d’enfance et d’innocence perdue.
Une poésie primitive se dégage de cet univers. Mais, au-delà d’une apparente naïveté, cette peinture est aussi le lieu d’une recherche formelle, assez poussée.
Depuis quelques années, elle éprouve le besoin de libérer la forme, de laisser plus de place au hasard. Elle aime travailler sur des matériaux de récupération. Ses dernières trouvailles sont « les têtes sablaises ». Tôles peintes de forme arrondie sur lesquelles elle dessine, peint et joue avec les reliefs de ces tôles cabossées.
Elles sont exposées cet été à la galerie GAZ, accompagnées de peintures, sculptures et objets divers. « J’ai envie de raconter un monde libre où se rassemblent êtres et choses, pour exprimer la poésie d’un univers où chacun puisse se retrouver d’une manière intime ».